Selon divers ouvrages,
Bourguenolles a donné naissance à deux personnages
illustres, mais nous ratifions ce choix au vu de leurs
exploits, le premier contre les Anglais, le second pour la
réhabilitation de Jeanne d’Arc:
Une des « michelettes », prises aux anglais en
1423 par nos braves chevaliers (dont Guillaume de
Bourguenolles).
Guillaume de Bourguenolles,
farouche défenseur du Mont Saint-Michel contre les Anglais,
en 1423, lors de la Guerre de Cent Ans. Son nom, ainsi que
celui de celui de ses frères d’armes a été relevé dans un
manuscrit rédigé par un docteur de Sorbonne, curé de St
Gervais d’Avranches, qui avait été en relation avec les
plus savants religieux du Mont. Nous relatons les exploits
de ces vaillants chevaliers dans l’histoire de
Bourguenolles.
Charles VII et le Duc de Bourgogne (Charles le Téméraire)
Richard Olivier de Longueil,
fils de Catherine de Bourguenolles et de Guillaume de
Longueil vicomte d’Auge. D'une illustre famille de
Normandie, archidiacre de l'église de Rouen, puis évêque de
Coutances en 1453. Il fut un des commissaires chargés en
1455 de réviser le procès de Jeanne d'Arc ou il défendit
avec zèle sa mémoire. Ambassadeur de Charles VII près du
duc de Bourgogne, chef du conseil, premier président de la
Chambre des comptes, il obtint grâce au roi le chapeau de
cardinal. Ayant combattu la Pragmatique Sanction, il fut
condamné à une amende de 10.000 livres. Envoyé par Louis
XI avec le cardinal d'Arras en Italie, il ne put obtenir
du pape l'investiture de la Sicile pour le duc d'Anjou
et mourut évêque de Porto sans être revenu en France.
La famille de Bourguenolles se serait éteinte au XVème
sièce. Ses armes étaient d’azur au lion d’argent armé
d’or, lampassé de gueules, et accompagnée de trois étoiles
du premier émail.
En parfait amateur inconscient du risque de se
faire incendier par les vrais héraldistes, tentons
bravement de reconstituer ces armes, sachant qu’en langage
courant: azur= bleu, armé d’or= griffes d’or, argent=blanc,
lampassé de gueules = langue rouge, premier émail=or
(jaune).
Depuis, nous n’aurions donc pas eu de personnages
« illustres ».
Pourtant, que dire des Bourguenollais qui se sacrifièrent
en grand nombre pour la France au cours de la Grande
Guerre, comme en témoigne le Monument aux Morts
érigé dans le cimetière. Ils ne furent pas
« illustres », mais méritèrent bien de
l’être...